
A l’initiative d’Ensemble à Gauche (EàG), ce mercredi 30 janvier, à St Prex (Vaud) devant le siège de la multinationale Vale s’est tenu un piquet de protestation et de solidarité avec les victimes du torrent de boues toxiques qui s’est échappé vendredi 25 janvier d’un des treize barrages du complexe minier de Paraopeba, dans le l’Etat du Minas Gerais au Brésil. Vale est responsable de ce désastre aux conséquences dramatiques, tant sur le plan humain qu’environnemental. Les politiques de dumping fiscal exercées par les autorités suisses et vaudoises pour attirer ce type d’entreprises sur son sol son également en cause.
Alors que Vale est le premier producteur de minerai de fer au monde, la vétusté de ses barrages et l’absence d’entretien sont manifestes. Les participant-e-s à ce piquet ont donc demandé une rencontre avec un responsable de Vale pour exiger que cette multinationale s’engage publiquement à débloquer immédiatement les fonds nécessaires pour indemniser les victimes, garantir la sécurité des autres barrages et réparer, tant que faire se peut, les immenses dégâts écologiques provoqués par cette catastrophe. Le géant minier ne doit pas multiplier les procédures et arguties juridiques afin de se soustraire à ses responsabilités, comme il l’a fait suite à une catastrophe du même type dans la même région, en 2015 : une gigantesque coulée de boue à forte densité de déchets miniers avait ravagé le village de Bento Rodrigues.
Les participant·e·s au piquet devant le siège de Vale ont également protesté contre la politique d’exonération fiscale dont a profité cette multinationale jusqu’à fin 2015. Ces exemptions d’impôts permettent à des entreprises meurtrières comme Vale de venir profiter de baisses d’impôts en Suisse, tout en maximisant leurs profits sur le dos des peuples du Sud. C’est pourquoi les participant-e-e-s à cette action se sont muni-e-e de masques du conseiller fédéral Ignasco Cassis et des conseillers d’État Pascal Broulis et Pierre-Yves Maillard, principaux instigateurs de cette politique dans le canton, pour porter une banderole sur laquelle était inscrit « Thank you for choosing Switzerland ».
Dès janvier 2019, Vale profitera en plus de la baisse massive de l’imposition sur les bénéfices des grandes entreprises, introduite par la RIE3 audoise. Une politique de dumping fiscal pratiquée par un Conseil d’Etat vaudois à majorité socialiste et vert, qui n’est rien d’autre que des cadeaux faits à des entreprises bafouant les droits sociaux et environnementaux dans les pays où elles exploitent les ressources naturelles et une main d’œuvre à bon marché, tout en se soustrayant à l’impôt. Ces avantages fiscaux sont de surcroit octroyés au détriment des intérêts de la majorité de la population du canton. En asséchant les recettes publiques, Ils remettent en cause la qualité des prestations de service public, par exemple dans la santé, la formation ou l’accueil de la petite enfance. Dès janvier 2019, de nombreuses communes ont annoncé ainsi des politiques d’austérité, voire des hausses d’impôts. C’est particulièrement le cas sur La Côte où l’on trouve une densité particulièrement forte de sièges de multinationales qui bénéficient de la politique de dumping fiscal.
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07 03 2023
LE CONSEIL D’ÉTAT DOIT INDEXER LES SALAIRES DES EMPLOYÉ-ES DE LA FONCTION PUBLIQUE ET… LA TAXATION DE MME DITTLI
La RTS a révélé vendredi 3 mars que la conseillère d’État Valérie Dittli payait ses impôts dans le canton de Zoug depuis 2016, alors qu’elle habitait, travaillait et présidait un parti politique dans le canton de Vaud. Elle aurait ainsi économisé jusqu’à 20’000 frs. Ensemble à gauche & POP dénonce le tourisme fiscal de la conseillère d’État. Ce tourisme fiscal est en ligne avec la politique fiscale du canton de Vaud qui vise à attirer les contribuables les plus riches et les multinationales. Ces révélations rappellent aussi les déboires de son prédécesseur Pascal Broulis avec ses déclarations d’impôt.
Les économies d’impôt réalisées aux dépens des caisses publiques vaudoises prennent un sens particulier vu l’inacceptable indexation d’1,4% que défend le Conseil d’État face à une inflation qui atteint 3,4% et rogne sur les salaires réels des employé·es de la fonction publique. Cette politique antisociale est jusqu’à présent malheureusement endossée également par les conseiller·ères d’État du PS et des Vert·es.
Ensemble à Gauche & POP défend pour sa part sans ambiguïté la pleine indexation des salaires de la fonction publique et parapublique… et de la déclaration fiscale de Valérie Dittli, à travers un rattrapage d’impôt pour les années où elle n’a pas contribué aux collectivités publiques du canton !
À ce propos, notre groupe au Grand Conseil est intervenu aujourd’hui à travers une déclaration, qui reprend en substance le présent communiqué, ainsi que par deux questions. La première, déposée par Hadrien Buclin, demande quelles mesures le Conseil d’État entend adopter pour garantir l’indépendance et la transparence d’une procédure de rattrapage d’impôt menées contre la cheffe du fisc elle-même. Nous demandons en particulier une expertise fiscale indépendante, comme nous l’avions fait en 2018 avec le dossier fiscal du PLR Pascal Broulis. La seconde, déposée par Vincent Keller, soulève la problématique de la déduction des frais de transport entre Lausanne et Zoug.
13 02 2023
NE RENVOYEZ PAS LES RÉFUGIÉ-E-S VERS LA CROATIE
À l’initiative des élu-e-s d’Ensemble à gauche au Grand Conseil vaudois et en concertation avec les collectifs de défense des droits des réfugié-es, une lettre a été envoyée pour interpeller la conseillère d’État Isabelle Moret. Signée par plus de 50 député-es de gauche, du centre, des Verts Libéraux ainsi que par un élu du PLR, cette lettre demande à la conseillère d’État d’intervenir pour empêcher le renvoi vers la Croatie de réfugié-es, en particulier de personnes vulnérables et de mineur-es, en raison des nombreuses violations des droits humains constatées dans ce pays à l’encontre des demandeur-euses d’asile.
Lettre ouverte à Mme la Conseillère d’État Isabelle Moret
Madame la Conseillère d’État,
Nous avons reçu l’information préoccupante selon laquelle les autorités vaudoises sont sur le point d’exécuter des renvois vers la Croatie, en dépit des nombreuses alertes émises par diverses associations de défense des droits humains concernant la situation sur place et les violences systématiques exercées envers les réfugié-es par les forces de police croate. Ces conditions contraires aux droits humains en Croatie ont d’ailleurs fait l’objet d’un récent courrier de votre part aux autorités fédérales, démarche pour laquelle nous vous remercions.
Parmi les exilé-es menacé-es de renvoi vers la Croatie, nous avons connaissance de plusieurs cas de personnes vulnérables, notamment des familles avec enfants en très bas âge (dont un bébé né le 16 janvier 2023) ainsi que plusieurs personnes hospitalisées en raison de troubles psychiques, dont une mère seule séparée de son enfant, pris en charge actuellement par la DGEJ.
Compte tenu de ce qui précède, nous vous demandons, Mme la Conseillère d’État, d’intervenir pour suspendre tout renvoi vers la Croatie, et en particulier ceux des personnes les plus vulnérables.
En espérant que vous accueillerez nos demandes de manière favorable, nous vous adressons, Madame la Conseillère d’État, nos meilleures salutations,
Liste des 52 député-es signataires (ordre alphabétique)
Vincent Bonvin
Arnaud Bouverat
Hadrien Buclin
Cendrine Cachemaille
Sébastien Cala
Carine Carvalho
Amélie Cherbuin
Denis Corboz
Alexandre Démétriades
Pierre Dessemontet
Julien Eggenberger
Pierre Fonjallaz
Isabelle Freymond
Guy Gaudard
Martine Gerber
Olivier Gfeller
Nathalie Jaccard
Jessica Jaccoud
Didier Lohri
Elodie Lopez
Mathilde Marendaz
Yannick Maury
Joëlle Minacci
Céline Misiego
Alberto Mocchi
Stéphane Montangero
Yolanda Müller Chabloz
Claude Nicole Grin
Yves Paccaud
Sandra Pasquier
Sébastien Pedroli
Anna Perret
Romain Pilloud
Sylvie Pittet Blanchette
Jean-Louis Radice
David Raedler
Cédric Roten
Alexandre Rydlo
Monique Ryf
Oriane Sarrasin
Graziella Schaller
Téophile Schenker
Patricia Spack Isenrich
Félix Stürner
Muriel Thalmann
Than-My Tran-Nhu
Jean Tschopp
Nathalie Vez
David Vogel
Marc Vuilleumier
Pierre Wahlen
Valérie Zonca
31 01 2023
SOUTIEN À LA GRÈVE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET PARAPUBLIQUE VAUDOISE POUR L’INDEXATION PLEINE DES SALAIRES
Le groupe Ensemble à gauche et POP (EP) au Grand Conseil déclare son plein soutien à la grève de la fonction publique et parapublique et aux revendications des grévistes. Au vu de la mobilisation massive des employé-es et de leurs soutiens le 23 janvier, et en vue de la nouvelle action de grève du 31 janvier, le Conseil d’Etat doit revoir sa position et indexer les salaires de la fonction publique au taux d’inflation.
1,4% est un des pires taux d’indexation de Suisse. C’est une baisse réelle de salaire, réalisée sur le dos des employé-es de l’Etat. C’est une décision prise en faisant fi de toute consultation des syndicats, alors même que ces derniers demandent depuis des mois une augmentation des salaires dans les secteurs publics et parapublics. Elle intervient dans un contexte où des secteurs comme celui de la santé ou du social tirent la sonnette d’alarme, sont en manque criant de personnel voire au bord de l’effondrement comme c’est le cas des urgences. Dans ce contexte, la grève est une réponse légitime et un outil démocratique puissant aux mains des travailleurs et des travailleuses du Canton. La grève vient confronter les responsables politiques aux conséquences de leurs décisions.
La droite persiste à créer de la confusion entre indexation et annuité pour justifier une indexation insuffisante. Dans leurs allocutions au Grand conseil le 24 janvier, les député·es Yvan Pahud (UDC) et Florence Bettschart-Narbel (PLR) ont nié la légitimité de cette action et la responsabilité du Conseil d’Etat en culpabilisant les grévistes. Cette posture vient confirmer la position de la droite désormais majoritaire au Conseil d’Etat et au Grand Conseil quant à la politique qu’elle compte mener, notamment sur le plan fiscal et des finances publiques.
En effet, les baisses d’impôt prévues à hauteur d’environ 250 millions de francs par an annoncées dans le programme de législature, à la suite de la campagne électorale de l’alliance vaudoise, profiteront de manière disproportionnée aux contribuables dont les revenus et le patrimoine sont les plus élevés. Le trou dans les caisses publiques généré par ces baisses d’impôt sera comblé par une restriction des dépenses, et nous voyons un premier effet concret de cette politique : une indexation à 1,4% pour la fonction publique, qui annonce une série d’attaques concrètes contre les salaires et les conditions de travail du secteur public, alors que le Conseil d’Etat devrait au contraire venir soutenir les employé-es et en particulier les secteurs en souffrance. La droite au pouvoir sème une politique de précarisation du secteur public, elle récoltera la grève.
Ensemble à gauche (SolidaritéS, Solidarité & Écologie, Décroissance alternatives) et POP
19 01 2023
UN COMITÉ UNITAIRE ANNONCE UN PROJET D’INITIATIVES POUR UN SALAIRE MINIMUM VAUDOIS « POUR LE DROIT DE VIVRE DIGNEMENT DE SON TRAVAIL
Après plusieurs mois de travaux préparatoires, un comité unitaire s’est constitué début janvier et a déposé cette semaine à la Chancellerie vaudoise un projet d’initiative pour un salaire minimum cantonal. Ce comité est composé de nombreux syndicats, partis politiques et associations. Des exemples récents d’introduction dans d’autres cantons de salaires minimums montrent qu’il est un outil efficace de lutte contre les bas salaires, l’exploitation éhontée des travailleuses et travailleurs pauvres, le dumping salarial et les discriminations salariales à l’égard des femmes. Le comité unitaire attend maintenant les déterminations des services cantonaux compétents pour pouvoir publier les initiatives et organiser la récolte de signatures.
Le projet consiste en deux textes : L’un constitutionnel, pour ancrer le principe d’un salaire minimum dans la constitution ; l’autre législatif, visant à introduire un salaire minimum légal cantonal à 23frs par heure, indexé sur le coût de la vie dès le premier janvier de cette année. Le projet d’initiative législative se fonde sur le modèle neuchâtelois, validé par le Tribunal Fédéral et repris à Genève ; un modèle qui a fait ses preuves et qui rentre dans les compétences cantonales en matière de politique sociale.
Le 14 décembre 2022, à seulement 65 voix contre 63, le Conseil national a adopté la motion Ettlin, confirmant une volonté de s’attaquer aux salaires minimums introduits récemment dans cinq cantons. C’est un signal clair que la droite et les milieux patronaux continuent à refuser toute forme de limitation de la sous-enchère salariale et toute possibilité de garantir à chacune et chacun un salaire permettant de vivre dignement. Après deux ans de pandémie Covid, alors que les effets de l’inflation se font sentir durement pour une grande partie de la population, l’introduction d’un salaire minimum légal dans le canton de Vaud est donc plus que jamais d’actualité.
Pour le comité d’initiative, un salaire minimum cantonal…
… est une urgence : la crise du Covid-19 a mis en évidence la précarité de très nombreu-se-x-s salarié-e-x-s, souvent dans les activités les plus essentielles. De nombreuses entreprises ont reçu des aides publiques pour faire face à la crise. Elles doivent maintenant garantir aux salarié-e-x-s des salaires leur permettant de vivre dignement ! Et l’inflation actuelle renforce encore cette précarité. Carburant, chauffage, primes d’assurance maladie, la hausse des prix frappe de plein fouet les ménages modestes qu’il est urgent de soutenir.
… permet de vivre dignement : selon le rapport social vaudois, en 2017, 14% des salarié-e-x-s du privé touchaient des « bas salaires » (moins de 3930 frs.). Ils gagnaient donc moins que les deux tiers du salaire médian. Aujourd’hui, environ 10% des salarié-e-x-s sont concerné-e-s. Le salaire minimum s’attaque à une des causes des bas salaires : la sous-enchère salariale pratiquée par les patrons. Les grandes entreprises et leurs actionnaires bénéficient de gros cadeaux fiscaux de la part du canton. Il est grand temps de mettre un coup d’arrêt à l’exploitation des salarié-e-x-s ; ce sont pourtant elleux qui produisent la richesse !
… Complète et renforce les conventions collectives : les conventions collectives ne sont pas suffisantes pour lutter contre les bas salaires. Elles ne couvrent qu’environ 50% des salarié-e-x-s du canton. Or, ce sont justement dans les secteurs qui ne sont pas couverts que sévit principalement la sous-enchère salariale résultant des abus patronaux. L’initiative implique syndicats et employeurs dans l’application du salaire minimum cantonal.
… est un pas pour lutter contre les discriminations salariales à l’égard des femmes : aujourd’hui, les femmes représentent plus de 60% des personnes à bas salaires. En améliorant le salaire de milliers de travailleuses touchant de faibles rémunérations, le salaire minimum légal sera un pas concret vers l’égalité salariale dans les faits, contre l’exploitation indécente de dizaine de milliers de femmes salariées, et contre leur paupérisation encore plus grande à l’âge de la retraite !
… est souhaité par la population : le droit à un salaire minimum avait obtenu le soutien de 48,89% votant-e-x-s vaudois-e-x-s en 2011. Depuis, les cantons de Neuchâtel, Jura, Genève (avec plus de 58% des suffrages exprimés), Tessin et Bâle-Ville ont introduit un salaire minimum légal cantonal. Et bientôt, d’autres devraient encore s’ajouter à cette liste. Ce sont des signaux très clairs marquant la volonté d’en finir avec des salaires qui ne permettent pas de vivre dignement.
Décroissance alternatives (EàG), Jeunes Vert-e-x-s, Jeunesse socialiste, Parti socialiste, POP, Solidarité & Écologie (EàG), solidaritéS (EàG), SSM, SSP, SSRS, SUD, SYNA, Syndicom, UNIA, USV, Les Vert-e-s, avec le soutien de SUD et du SEV

07 12 2022
UN TOIT EST UN DROIT. PERSONNE À LA RUE.

Depuis des années, cette revendication des acteurs de l’accueil d’urgence se heurte à des réponses inadéquates, voire pire, au silence des autorités politiques. Les autorités cantonales revendiquent leur rôle “subsidiaire” aux communes, dont la fonction se limite à financer les projets d’associations. Aucune vision globale, aucune politique cantonale de l’hébergement d’urgence, aucune répartition géographique des tâches ou solidarité entre communes (celles qui gèrent des hébergements d’urgence et celles qui ne le font pas). En somme, aucune coordination cantonale: ce sont 5 communes sur 302 qui disposent d’hébergements d’urgence. La politique de subsidiarité du Canton produit en réalité une politique de la pénurie et reproduit une logique de charité amplement dépassée. C’est une politique de déresponsabilisation vis-à-vis des personnes qui sont contraintes à dormir dehors et des personnes qui s’engagent pour les soutenir en créant de la précarité au sein même des structures mandatées pour accueillir les personnes sans domicile. C’est une politique du thermomètre alors que nous ne cessons de le dire: ce n’est pas le froid qui tue, c’est la rue.
Grâce à un financement privé, le Répit, accueil d’urgence saisonnier géré par la Fondation Mère Sofia, a pu ouvrir un mois plus tôt, le premier novembre, avec une capacité de 100 places. 25 jours plus tard, la Fondation cesse de gérer le site pendant plusieurs jours, ne disposant pas des moyens pour assurer la sécurité des personnes accueillies et des personnes qui y travaillent. La veille, ce n’était pas moins de 170 personnes qui se présentaient au Répit, montrant l’ampleur des besoins dans un contexte où COVID, crise énergétique et inflation entraînent une augmentation de la pauvreté et creusent encore plus l’écart entre la réalité de la rue et les réponses politiques. La rapidité à laquelle la structure a atteint ses limites en dit long sur le manque de moyens octroyés par les autorités qui ont eu pour seule réponse de placer du personnel de sécurité à l’entrée afin de refouler les personnes “en trop”. De son côté, le Collectif Jean Dutoit, soit 70 individus sans solution de logement, alerte depuis des semaines sur les conditions insalubres du lieu dans lequel il vit. Encore une fois, ces structures qui sont astreintes à pallier aux manquements de l’État se retrouvent à lutter pour obtenir des moyens et font face à une inertie politique scandaleuse.
La politique de la pénurie détériore la vie des gens. La peur de ne pas avoir une place en hébergement d’urgence crée une insécurité immense. La rue détruit, la rue tue. Les situations de précarité s’aggravent, les troubles psychiatriques s’amplifient, les gens sont maintenus dans le cercle vicieux de la pauvreté où les issues en vue d’imaginer une vie digne disparaissent. Dans les lieux d’hébergement, les professionnel-le-s ont l’obligation de trier les personnes qui pourront dormir au chaud ou non. Iels font face à la violence créée par l’insécurité et la peur, iels font face aux décompensations psychiques.
Aujourd’hui, les réponses politiques ne peuvent plus attendre. Nous demandons urgemment l’ouverture de places supplémentaires qui permettent de couvrir tous les besoins. Nous demandons l’annualisation des places, comme exprimé en 2020 et 2022 par le Conseil communal de Lausanne. Nous demandons des moyens supplémentaires pour améliorer les conditions d’accueil et de travail. Nous demandons un lieu décent pour le Collectif Jean Dutoit. Nous demandons que le Canton se dote d’une politique cantonale du logement social qui permette réellement aux personnes à la rue d’en sortir.
Le Sleep-in
Collectif 43m2
Ensemble à Gauche-POP Vaud
Ensemble à Gauche Lausanne
06 12 2022
ENSEMBLE À GAUCHE VAUD S’OPPOSE AU BUDGET ET AU PROGRAMME DE LÉGISLATURE

Le groupe Ensemble à gauche et POP a pris connaissance du budget cantonal 2023 et du programme de législature présentés par le Conseil d’État. Il émet des critiques sur ces projets, estimant qu’ils sont encore insuffisants pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux actuels.
Le projet de budget cantonal 2023 présenté par le Conseil d’État ne répond pas de manière conséquente aux difficultés sociales entraînées par l’inflation et à l’urgence climatique. Plusieurs amendements seront proposés afin de répondre à ces enjeux.
D’abord pour renforcer des secteurs publics souffrant de manque de moyens, comme l’accueil de jour, les soins à domicile, l’accompagnement des jeunes en difficulté ou l’hébergement d’urgence. Ensuite, pour mieux soutenir les personnes précarisées face à l’augmentation du coût de la vie, à travers une indexation pour les bourses et autres aides sociales. Enfin, pour donner plus de moyens aux politiques environnementales, par exemple en faveur du transfert modal. Nous proposerons la mise sur pied d’une offre de transports publics à prix réduits pour les personnes modestes.
Le programme de législature du Conseil d’État comporte des faiblesses similaires. Sur le plan financier, il annonce une réforme fiscale qui profitera essentiellement aux plus aisé-x-e-s parallèlement à des restrictions budgétaires à l’horizon 2024. Ces éléments indiquent qu’il sera difficile d’investir dans le service public à la hauteur des besoins, alors que ceux-ci sont connus, notamment dans le secteur de la santé et du social.
Des intentions marquées en matière de politique sociale manquent également à l’appel. Pour le logement, seules des mesures favorisant l’accès à la propriété sont articulées, mais rien concernant les locataires ou le logement social. On est loin de la réalité des vaudoises et des vaudois, dont une grande partie n’est pas en mesure d’amener les fonds propres pour devenir propriétaires. Dans le contexte de la surcharge des hébergements d’urgence, il aurait aussi été important d’esquisser les contours d’une politique du logement social en collaboration avec les communes.
Si le choix de s’appuyer sur la durabilité plutôt que le développement durable est à saluer, les mesures annoncées sur le plan environnemental ne sont pas suffisantes pour respecter les accords de Paris. Certaines mesures en matière de mobilité vont même à l’encontre de ces objectifs. Par exemple, les investissements dans les projets autoroutiers. Le groupe relève la volonté du gouvernement d’aller au-delà de l’opposition entre incitations et interdictions, et l’intégration de la dimension de sobriété dans le domaine de l’énergie.
14 03 2022
MENACE DE MORT CONTRE NOTRE CANDIDATE AU CONSEIL D’ÉTAT MATHILDE MARENDAZ
Samedi 12 mars au matin nous avons découvert, comme les passant·e·x·s du centre-ville lausannois plusieurs appels au meurtre de militant·e·x·s de gauche radicale accompagnés de croix celtiques (sigle néofasciste), dont un visant explicitement notre candidate au Conseil d’Etat vaudois, Mathilde Marendaz, ainsi que notre camarade et candidat POP au Grand Conseil Zakaria Dridi. Pour Ensemble à Gauche, de tels actes sont inacceptables et doivent être poursuivis, même s’il ne s’agit que de tags. La municipalité de Lausanne et le canton de Vaud ne doivent pas laisser ces actes impunis. C’est pourquoi une plainte pénale sera déposée rapidement par notre candidate.
Le tag de la place de la Louve est certes une menace personnelle dirigée notamment contre Mathilde Marendaz, et doit être combattue à ce titre. Mais il s’agit surtout d’une tentative d’intimidation des mouvements sociaux qu’elle incarne en tant que militante (notamment la ZAD de la colline du Mormont, la Grève du climat, la désobéissance civile écologique, etc.). Elle doit donc être combattue également en tant que menace pour l’ensemble de ces mouvements sociaux.
Nous observons depuis quelques mois une augmentation de la présence de signes et de messages d’extrême droite, fascistes voire carrément néonazis dans les rues lausannoises, notamment contre les militant·e·x·s de gauche radicale, des mouvement sociaux ou des milieux autonomes. Qu’il s’agisse du recouvrement de l’espace autogéré avec la même croix celtique, des multiples tags et stickers ou des croix gammées, cela doit impérativement cesser. Ces attaques nous rappellent une fois de plus l’importance, pour l‘ensemble des forces combatives de la gauche de la gauche de présenter un front uni. C’est la ligne qu’a toujours défendue Ensemble à Gauche et c’est celle que nous voulons réaffirmer aujourd’hui.
Ensemble à Gauche appelle toutes les forces démocratiques à condamner sans réserve les menaces de l’extrême-droite et affirme sa totale solidarité avec sa candidate Mathilde Marendaz, ainsi qu’avec l’ensemble des personnes, mouvements sociaux et organisations qui sont visé·e·x·s à travers eux. Nous ne nous laisserons pas intimider ! Nous appelons également les autorités agir contre les menaces de l’extrême droite.
02 03 2022
Protégeons le loup
soutenons les éleveur·euse·s
Le député d’Ensemble à gauche Hadrien Buclin a déposé mardi 1er mars une question dénonçant l’extension de la zone du tir du loup par la conseillère d’Etat verte Béatrice Métraux. Le Conseil d’État a en effet obtenu une forte extension de la zone où est autorisée le tir des jeunes loups par les gardes-faune.
Ensemble à Gauche déplore cette décision, regrettable du point de vue de la défense de cet animal qui fait partie intégrante de l’écosystème régional. Pour une politique résolument écologiste, nous pensons qu’il est essentiel de repenser notre rapport aux animaux sauvages.
En lieu et place de cette extension, demandée et obtenue par la conseillère d’Etat verte en fonction Béatrice Métraux, le gouvernement aurait pu se prononcer pour davantage de mesures de soutien aux éleveuses et éleveurs, qu’il s’agisse de soutien financier ou d’un renforcement du personnel mobilisé pour protéger les troupeaux.
Avec cette extension du droit de tirer le loup de la zone du Maraîchuz à d’autres zones autour de l’Isles et Arzier, Béatrice Métraux termine son mandat en mettant une nouvelle fois en lumière les contradictions qui existent entre le programme électoral défendu par les Vert·e·x·s et les politiques qu’iels appliquent une fois arrivé·e·x·s au gouvernement.
16 02 2022
Non à la guerre en Ukraine!
Ni Poutine ni OTAN!
Oui à l’auto-détermination des peuples!
Le régime de Vladimir Poutine a amassé plus de 100 000 soldats russes aux frontières de l’Ukraine. Les États-Unis et les États membres de l’OTAN acheminent de l’aide, expédient des armes et mobilisent des troupes pour préparer l’Ukraine à affronter les forces de Moscou. Les développements actuels sont graves et extrêmement dangereux pour la paix en Europe. L’annonce récente d’un « retrait partiel » de Moscou des frontières ukrainiennes ne remet pas en cause ce constat, car le calendrier et l’ampleur de ce « retrait » sont inconnus et la Russie poursuit en outre d’importantes manœuvres en Biélorussie, voisin de l’Ukraine jusqu’au 20 février.
Dans ce contexte, nous voulons affirmer notre opposition à la fois aux menaces d’invasions de la Russie et à ses ambitions impériales en Ukraine et au bellicisme de l’OTAN et de Washington de l’autre. Ces deux camps n’ont que des ambitions prédatrices et impérialistes.
Dans cette nouvelle phase de tension entre les États-Unis et la Russie, nous ne devons pas nous faire d’illusions sur le rôle des pays de l’Union Européenne (UE), qui ne sont pas un arbitre neutre et défendent leurs intérêts politiques et économiques. Le Conseil fédéral n’est pas différent dans son orientation politique en cherchant également à maintenir ses relations et intérêts économiques avec tous les acteurs.
Tous ces acteurs (La Russie, les États-Unis et l’UE) veulent transformer la région en une zone d’influence exclusive. Ainsi, en 2014, l’UE a proposé à l’Ukraine un partenariat (avec au menu prêts, privatisations, suppression de droits sociaux…). De son côté, la Russie a proposé d’annuler sa dette et des tarifs avantageux sur le gaz. Mais Bruxelles et Moscou exigeaient un accord exclusif à Kiev, ce qui n’a aucun sens pour l’Ukraine, dont les rapports commerciaux sont également répartis entre UE, Russie et reste du monde.
Notre opposition farouche à une guerre entre la Russie et l’OTAN menée par les États-Unis ne signifie pas notre indifférence à l’égard des droits et de la liberté des classes populaires ukrainiennes. L’Ukraine a été historiquement un pays opprimé par la Russie, tant sous le tsarisme que sous l’Union soviétique stalinienne. Washington espère exploiter cette histoire tragique à ses propres fins impériales.
Dans ce contexte, le mouvement solidaritéS demande un règlement pacifique de la crise qui reconnaisse le droit de l’Ukraine à l’autodétermination et protège les droits des minorités nationales du pays. Ni la Russie ni l’OTAN mené par les États-Unis ne défendront ces droits. Ces deux camps ne représentent en aucune manière une force de progrès. Leurs interventions ont au contraire renforcé et renforcent les forces de droite et d’extrême droite de tous bords, exacerbant et approfondissant les divisions nationales.
Le retrait des troupes russes des frontières ukrainiennes et des territoires occupés, et la fin de l’ingérence russe en Ukraine sont indispensable. De l’autre côté, la dissolution de l’OTAN est également une nécessité pour diminuer les tensions géopolitiques internationales.
Nous apportons notre soutien aux forces progressistes et démocratiques qui luttent pour la démocratie, la justice sociale et l’égalité en Ukraine, en construisant une solidarité internationale par en bas contre les menaces d’une invasion russe et de la guerre. Nous affirmons également notre solidarité avec les organisations et collectifs qui se mobilisent en Russie pour les droits démocratiques et sociaux et contre la guerre. Ils font l’objet d’une très forte répression du régime de Poutine.
Ces événements mettent en évidence la nécessité de construire un nouveau mouvement pacifiste à l’échelle internationale, pour donner aux peuples une voix différente de celles des États. Ces menaces de guerre profitent aux trusts de l’armement ; elles servent de justification pour augmenter les dépenses militaires partout dans le monde : un gaspillage monstrueux de ressources qu’il serait urgent d’investir pour répondre aux besoins sociaux et écologiques de la majorité de la population de la planète.
Face aux surenchères militaires qui accompagnent aujourd’hui les rapports de forces entre grandes puissances et qui sont lourdes de dangers, affirmons la solidarité internationaliste des classes populaires du monde entier contre toutes les formes d’impérialismes, d’exploitations et d’oppressions.
Nos destins sont liés.
10 02 2022
SUCCÈS D’ENSEMBLE À GAUCHE POUR L’EXTENSION DES DROITS POLITIQUES DES IMMIGRÉ·E·S
Une initiative constitutionnelle d’Ensemble à gauche qui vise à faciliter l’accès aux droits politiques des immigré-e-s au plan communal a été partiellement acceptée par une courte majorité du Grand Conseil vaudois. Grâce à cette décision, les droits politiques communaux seraient désormais obtenus après 5 ans de résidence en Suisse et 1 année dans le canton, contre respectivement 10 et 3 ans aujourd’hui. Comme il s’agit d’une modification de la Constitution cantonale, celle-ci devra encore être confirmée en votation populaire.
Cette amélioration permettrait une meilleure représentation politique de l’ensemble de la population au niveau communal. Aujourd’hui, près de 100’000 immigré-e-s vivant dans le canton de Vaud sont en effet privés des droits politiques communaux parce qu’iels ne remplissent pas le critère de respectivement 10 et 3 ans de résidence. Ce critère est extrêmement strict et anachronique au regard des nouvelles habitudes de mobilité qui se sont développées parmi la population.
Il s’agit de la deuxième extension des droits démocratiques qu’Ensemble à gauche parvient à obtenir au Grand Conseil vaudois en l’espace de quelques mois, la précédente portant sur le rétablissement des droits politiques de toutes les personnes en situation de handicap, qui devra aussi fait l’objet d’une confirmation en votation populaire. Ensemble à gauche appelle le Conseil d’Etat à agender rapidement ces deux votations.
Ensemble à gauche continuera à s’engager pour une extension des droits démocratiques, en souhaitant en particulier que ce récent succès au Grand Conseil permette de relancer le combat pour les droits politiques des immigré-e-s au niveau cantonal.
25 01 2022
Justice pour les victimes de Brumadinho! Non à l’impunité et aux privilèges fiscaux pour Vale! Ensemble à Gauche Vaud devant le Département des finances
Ce mardi 25 janvier, à l’occasion des 3 ans de l’effondrement du barrage de Brumadinho, au Brésil, des militant·e·x·s et candidat·e·x·s d’EàG se sont rassemblé·e·x·s devant le Département des finances, en solidarité avec les victimes et pour dénoncer le régime d’imposition extrêmement favorable dont bénéficie la multinationale dans le canton.
Le caractère criminel de cet « accident » n’est plus à démontrer : une enquête a prouvé que la rupture était due à l’utilisation d’une procédure de manutention interdite à l’international en raison de sa dangerosité. Trois ans plus tard, malgré les 270 mort·e·x·s et 6 disparu·e·x·s, la multinationale demeure impunie par les autorités brésiliennes, quand bien même celles-ci dis- posent de nombreux éléments lui permettant d’inculper la firme. Le crime de Brumadinho n’est pourtant pas le seul sur la liste de Vale. La rupture du barrage dans la ville de Mariana en novembre 2015, qui a ôté la vie de 19 personnes, est considérée comme l’une des pires catastrophes environnementales de ce siècle. Aujourd’hui encore, 344 familles brésiliennes attendent la reconstruction de leurs maisons détruites par la boue.
Vale coupable, l’État de Vaud complice!
Vale a largement bénéficié des exemptions fiscales offertes par l’État de Vaud, où se trouve son siège international. Grâce à une exonération fiscale totale durant les 10 premières années d’installation de Vale à Saint-Prex, la firme a pu épargner 3 milliards de francs suisses, qu’elle aurait dû verser à son pays d’origine. Depuis, Vale bénéficie confortablement des avantages du paradis fiscal vaudois. Une enquête récente de la RTS concernant la société ADM à Rolle a montré que l’État de Vaud continue à octroyer de très généreuses exemptions fiscales dans des conditions particulièrement opaques. En offrant des cadeaux fiscaux aux multinationales comme Vale, le canton de Vaud est complice de ces agissements et contribue à priver les collectivités publiques des pays à faible revenu et leur population de très importantes ressources fiscales.
Ensemble à Gauche témoigne toute sa solidarité avec les victimes de Brumadinho et leurs familles, et demande que justice soit faite !
Nous voulons la fin des allègements fiscaux pour des multinationales qui exploitent et tuent les êtres humains et qui détruisent l’environnement !
Manifester est un droit défendu par la cours européenne des droits de l’homme
Ensemble à gauche dénonce les trop fréquentes atteintes au droit de manifester dans le canton de Vaud: une demande d’autorisation déposée par notre coalition pour un rassemblement devant le siège de Vale ce 25 janvier a ainsi été refusée par la Commune et par la police cantonale. L’autorité se montre ainsi plus soucieuse de protéger l’image d’une multinationale que de garantir la liberté d’expression.
Alors que la cour européenne des droits de l’homme a déjà dénoncé les pratiques de la Suisse dans le traitement des mouvements militants et en particulier concernant le droit de manifester, nous continuons de trouver intolérable l’impunité avec laquelle certaines instances étatiques bafouent une liberté fondamentale des droits humains.
20 01 2022
Procès de la ZAD du Mormont: le procureur Cottier désavoué, Ensemble à Gauche demande sa démission
Dans le procès des militant·e·x·s de la colline du Mormont qui se tient à Nyon, le tribunal a refusé de suivre les peines totalement disproportionnées requises par le procureur, qui réclamait de la prison ferme contre plusieurs militant·e·x·s qui ont occupé la colline du Mormont. Le caractère disproportionné des peines réclamées, compte tenu du caractère pacifique de la mobilisation, avait été dénoncé tant par Amnesty International que par des expert·e·x·s de l’ONU.
Le Tribunal a dans son verdict lourdement désavoué le procureur. Ensemble à Gauche considère que le procureur, membre du PLR et élu par la majorité de droite du Grand Conseil, a conduit une procédure politiquement motivée, visant à intimider des militant·e·x·s écologiste·x·s. Une volonté que l’on a également vu à l’œuvre, entre autres, dans le procès des activiste·x·s ayant disputé une partie de tennis dans les locaux de Crédit Suisse.
Aujourd’hui, Ensemble à Gauche considère que le désaveu du tribunal ne permet plus au procureur d’assumer ses fonctions de manière crédible dans le contexte d’urgence climatique actuel et face à laquelle seuls les mouvements sociaux parviennent à agir à la hauteur de la situation. Nous demandons par conséquent sa démission et appelons le Grand Conseil à élire à ce poste une personne dont les priorités en matière de politique pénale ne consistent pas à intimider et à réprimer les mouvements sociaux.
17 03 2019
Élection complémentaire au Conseil d’Etat vaudois
La coalition Ensemble à Gauche Vaud (EàG) prend acte des résultats du 1er tour de l’élection complémentaire au Conseil d’État vaudois. EàG remercie les 5’983 (4.12%) électrices et électeurs du canton pour la confiance et le soutien qu’elles et ils ont apporté à son programme. Ensemble, les listes de la gauche radicale représentent la 3ème force électorale du canton. S’agissant du 2ème tour de cette élection, la coalition fera connaître sa position le mardi 19 mars au matin.
… Élection complémentaire au Conseil d’Etat vaudois08 03 2019
Ensemble, pour une gauche féministe et écologiste dans le Nord vaudois
Le 8 mars 2019, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, Solidarité & Ecologie (SE) et Ensemble à Gauche Vaud (EàG) ont organisé un point de presse à Yverdon-les-Bains. Tania Diaz, membre de SE et ancienne candidate à la Municipalité d’Yverdon, active dans le collectif pour la grève des femmes du 14 juin 2019, a présenté l’engagement féministe des membres d’EàG et leur soutien à ce mouvement. De son côté, Jean-Michel Dolivo, député et candidat d’EàG au Conseil d’Etat vaudois, a développé les propositions de transition écologique de la coalition, en lien avec la décision de la majorité du Conseil communal de la ville de construire un parking couvert sous la place d’Armes. SE et EàG ont annoncé leur soutien au projet de lancement d’un référendum contre ledit parking.
… Ensemble, pour une gauche féministe et écologiste dans le Nord vaudois06 03 2019
Vale doit indemniser les victimes de ses catastrophes
Aujourd’hui, des représentant·e·s des communautés touchées par le crime de la multinationale Vale à Brumadinho, dans l’État brésilien du Minais Gerais, venus spécialement du Brésil, ainsi que des réseaux de la société civile au niveau international et des collectifs de solidarité et mouvement politiques de suisses, se sont trouvés devant le siège de la multinationale Vale internationale pour un piquet de protestation. Ils et elles sont venu-e-s manifester leur solidarité avec les quelques 300 victimes du torrent de boues toxiques causé le 25 janvier par Vale. L’entreprise est responsable de ce désastre aux conséquences dramatiques, tant sur le plan humain qu’environnemental. Les politiques de dumping fiscal exercées par les autorités suisses et vaudoises pour attirer ce type d’entreprises participent également de ces responsabilités.
… Vale doit indemniser les victimes de ses catastrophes26 01 2019
ÉLECTION COMPLÉMENTAIRE DU 17 MARS 2019: ENSEMBLE À GAUCHE: NOS VIES ET LA PLANÈTE VALENT MIEUX QUE LEURS PROFITS
La coalition Ensemble à Gauche Vaud (EàG), composée des mouvements Décroissance-Alternatives, Solidarité&Écologie, solidaritéS Vaud ainsi que de personnes indépendantes, a déposé le 21 janvier 2019 au bureau électoral la candidature du député Jean-Michel Dolivo pour l’élection complémentaire au Conseil d’Etat vaudois. Aujourd’hui, EàG présente les premiers éléments de son matériel de campagne, en particulier l’affiche et le flyer qui sera distribué jusqu’au 17 mars. Ne comptant que sur des moyens financiers très limités, l’alliance peut en revanche s’appuyer sur le soutien de nombreuses femmes et hommes engagé·e·s et de personnalités qui ont signé un appel à voter pour son candidat. Toutes et tous ensemble, ils et elles portent les revendications des mouvements sociaux et proposent un changement radical de société, convaincu·e·s que « nos vies et la planète valent mieux que leurs profits ».
… ÉLECTION COMPLÉMENTAIRE DU 17 MARS 2019: ENSEMBLE À GAUCHE: NOS VIES ET LA PLANÈTE VALENT MIEUX QUE LEURS PROFITS06 12 2018
De la rue au gouvernement, Ensemble à Gauche présente la candidature de Jean-Michel Dolivo au Conseil d’Etat vaudois
L’élection complémentaire au gouvernement vaudois qui fera suite à la démission du conseiller d’Etat Pierre-Yves Maillard offre la possibilité d’un changement de cap dans la politique du gouvernement cantonal. Pour porter la voix de celles et ceux qui luttent pour une alternative écologiste, sociale et solidaire, féministe et contre toutes les formes de discrimination, Ensemble à Gauche (solidarités Vaud, Décroissance-Alternatives et Solidarité&Ecologie) présente la candidature du député d’EàG Jean-Michel Dolivo. Après sept ans de gouvernance libérale, le temps est venu de donner un cran d’arrêt au creusement des inégalités sociales et de mettre fin sans attendre à notre dépendance aux énergies fossiles et au nucléaire.
… De la rue au gouvernement, Ensemble à Gauche présente la candidature de Jean-Michel Dolivo au Conseil d’Etat vaudois